28. oct., 2022

Autodidacte et/ou Sociodidacte ?

Introduction : Être autodidacte au XXIème siècle ?

J’ai découvert récemment le concept de sociodidactique. Il s’agirait d’une méthode d’enseignement développée dans les universités chinoises pour permettre aux étudiants d’apprendre plus aisément la langue française… Une approche originale à partir de questions induites par des thématiques ethnographiques et sociolinguistiques… pour maitriser une langue à partir des faits et idées du pays concerné. Une méthode qui consiste à faciliter l’apprentissage d’une langue. Par ailleurs le néologisme de sociodidacte fut utilisé par le pédagogue Philippe Hermelin dans les années 2000. Ce concept pourrait bien caractériser cette nouvelle forme d’apprenant qui accède à la connaissance par une approche globale d’une situation. De plus, aujourd’hui, l’accès contrôlé aux réseaux sociaux peut contribuer à nourrir ces enseignements en se connectant avec d’autres via internet. Nous y reviendrons.

1/ Apprendre autrement !

Cette nouvelle façon d’apprendre en se confrontant aux autres, en cherchant à comprendre le langage, les savoirs tels qu’ils existent sont véhiculés dans la réalité… n’est-elle pas constitutive de la sociodidactie ! Comme toutes celles et tous ceux qui se sont inscrits dans des processus d’autoformation, l’appel aux livres, à la consultation régulière des dictionnaires était la norme. Les pratiques actuelles avec le recours au numérique accélèrent la nature et l’importance des connaissances accumulées au fil du temps. Dans un tel contexte la complexité du couple Enseignement/Apprentissage nécessite de nouvelles approches pédagogiques. Comment articuler les acquisitions de connaissances (lire, compter, écrire, s’imprégner des humanités…) avec l’appui des propositions de nouvelles techniques d’apprentissages et la recherche d’informations interactives pertinentes ?... y compris, aujourd’hui, du côté de l’e-learning, des applications liées à l’Intelligence Artificielle…

L’autoformation a été souvent étudiée à partir de sujets individuels,   notamment consécutivement à l’analyse des récits de vie (modèles usités de façon scientifique dans les universités québécoises entre autres). L’inflexion actuelle de la recherche et les nouvelles possibilités numériques nous incitent à explorer plus en profondeur la dimension sociale de l’autoformation. La figure de l’autodidacte qui se hisse à la force de son poignée est-il en train de s’enrichir à l’aide de nouvelles pratiques liées à l’ère numérique ?

1/1 Apprendre autrement : une expérience personnelle

Je fais partie de la génération qui est « entré » dans un processus d’ « autoformation assistée » de façon plus intense dans les années 1960. A cette époque peu d’entre nous, dans une classe d’âge, était titulaire du baccalauréat. L’objectif institutionnel de la formation initiale pour le plus grand nombre date de la création des collèges en 1976 avec l’application des directives promulguées par la Loi Haby. Une volonté d’unifier un système éducatif pour permettre à tous les élèves de bénéficier d’un cadre éducatif supérieur à la seule obligation de suivre l’Ecole Primaire jusqu’à 14 ans.  A cette période également beaucoup d’entre nous étions des enfants au mieux des petits enfants de paysans. Le ministère de l’Agriculture de l’époque sous l’impulsion du ministre Edgar Pisani a développé un projet pédagogique global ambitieux autour de 3 axes : la formation des hommes, le développement d’une économie productive  et l’aménagement des territoires. La réussite de cette entreprise fut au rendez-vous. Les enfants d’agriculteurs et de ruraux se sont formés et ont contribué à encadrer les systèmes para agricoles (mutuelles, crédit coopération, coopérative agricole) mais également ils ont fourni des bras et de l’intelligence à tous les secteurs d’activités pour contribuer aux 30 glorieuses. Les performances socio-économiques furent au rendez-vous, ce qui a permis au président de la république Giscard d’Estaing de saluer les promoteurs du « pétrole vert de la France » en 1974. Les questions de l’aménagement du territoire se sont orchestrées via la mise en œuvre des Plans d’Aménagement Ruraux : « Connaitre son Pays pour le Développer » ;  « Travailler, vivre et décider au Pays ». Les excès et les mauvaises pratiques ont conduit quelques pionniers de cette révolution agricole à prendre en compte très progressivement les questions écologiques et environnementales. René Dumont, candidat écologique à la Présidentielle de 1974, ingénieur agronome, fut également un fonctionnaire zélé du ministère de l’agriculture. Au lendemain de la guerre 39-45 il a, lui aussi, contribué à promouvoir le développement agricole par la mise en œuvre de la révolution fourragère entre autres… Je suis arrivé dans cet univers institutionnel propices à une inscription dans la Formation Permanente comme ouvrier agricole le 12 février 1965 !

1/2 Être autodidacte en France dans les 30 glorieuses

Dès les années 1960 le sociologue Michel Crozier, s’est intéressé à cette révolution culturelle qui traversait l’ensemble de nos sociétés. Pour lui il convenait de valider et de valoriser les pratiques professionnelles sources de nouvelles connaissances. Les performances non seulement des entreprises mais aussi de toutes les organisations (collectivité territoriale, hôpital, organisme de formation, ministère…) ne dépendent pas de l’addition ou de la juxtaposition des compétences individuelles mais de la coopération entre des professionnels compétents. Leurs gains en efficacité, efficience, qualité, réactivité, sécurité va dépendre de plus en plus de la qualité des interfaces entre ces professionnels ou entre les diverses unités de travail. Le livre de Michel Crozier publié en 1977, l’acteur et le système » deviendra un best seller !

 

Dans l’Enseignement Agricole Public, dès 1965 nous disposions de bâtiments fonctionnels : centre culturel, amphithéâtre, gymnase… Les corps des professeurs d’Education socioculturels, fonctionnaires fut institué. Nous étions de fait des artisans de l’évolution fantastique du monde agricole et rural. Pour cela rapidement nous nous sommes confrontés aux mondes socio-économiques ambiants. Par exemple dans notre établissement, les associations progressistes d’entrepreneurs et d’industriels (Jeune Chambre Economique, Centre des Jeunes Dirigeants…) se retrouvaient dans nos murs. Chemin faisant nous fûmes sensibles à toutes les formations à destination de l’ensemble d’une population. Naturellement nous nous sommes inscrits comme acteurs et même formateurs dans les dispositifs proposés par La loi du 16 juillet 1971, dite loi Delors, portant sur l’organisation de la formation professionnelle continue en France. Dans l’enseignement agricole depuis son développement consécutif aux lois d’orientation agricole de 1960 la formation des adultes était au cœur de nos préoccupations. En décidant, en 1974 de créer les GRETA (Groupement d’Etablissements d’Enseignement), l'Éducation Nationale a mis une partie de son potentiel éducatif au service d'un marché de la formation en pleine structuration conformément au préambule de la Constitution « L’organisation combinée de la formation initiale et de la formation continue concrétise le droit à l’éducation à tous les âges de la vie et le principe selon lequel la nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle, à la culture». 

Dans le cadre d’échanges fructueux entre fonctionnaires de nos deux ministères (Agriculture et Education Nationale) nous fûmes conduits à effectuer des interventions pédagogiques de nature généraliste (communication et relations humaines) parfois directement dans les entreprises et dans l’appui aux formations professionnelles qualifiantes dispensées en direction des maîtres d’apprentissage par les Chambres des Métiers. En relatant cette expérience de vie personnelle dans un contexte socio économique globalement favorable j’ai bien conscience d’avoir pu saisir toutes les opportunités qui me furent offertes. Aujourd’hui je suis un autodidacte qui a gravi les échelons professionnels à partir de cette entrée inhabituelle dans le monde de l’Education jusqu’à devenir, en fin de carrière, membre de l’équipe de direction d’une Grande Ecole de formation initiale d’ingénieurs agronomes. J’ai pu gravir les grades administratifs de la Fonction Publique depuis le cadre D (supprimé après 1968) jusqu’à celui de Cadre A par concours administratifs sélectifs successifs. Ayant péniblement suivi un cursus scolaire primaire et secondaire jusqu’à un échec cuisant à la première partie du baccalauréat, je me suis « rattrapé » par le suivi de formations conduites par des systèmes alternatifs tout en assumant mes fonctions professionnelles jusqu’à l’obtention d’une thèse universitaire de 3ème cycle. Je me considère comme un enfant de l’Education Populaire ! Une formation certes individuelle mais toujours construite avec l’autre, les autres et dans un climat de confiance. Je découvre aujourd’hui que plus qu’autodidacte je suis également un sociodidacte ! "On apprend seul mais jamais sans les autres". L'autodidacte serait en fait un sociodidacte envisageant l'autre simultanément en tant que ressource et que destinataire des informations qu’ils organisent conjointement.

2/ Quelle théorisation des pratiques d’autodidaxie !

Une histoire de vie, des pratiques théorisées qui selon moi doivent perdurer aujourd’hui et demain autour de cette idée force préconisée par Montaigne, la validation et la valorisation de la curiosité qui nous permet de nous indigner mais surtout de nous émerveiller sur les faits et idées qui font le monde. Sur les bancs de l’Université dans les années 1980 j’ai eu le même maître à penser que le pédagogue Philippe Meirieu, l’éminent professeur de Sciences de l’Education, Guy Avanzini. Pour eux « il n'y a d'apprentissage véritable qu'en autoformation ». Ces différents auteurs s'attachent ainsi à affirmer la formation comme l'acte d'un sujet désirant qui peut se former avec, contre ou sans les institutions éducativesDans sa grille de lecture des systèmes éducatifs, Guy Avanzini insiste sur le concept d’« éducabilité » autrement dit sur l’envie, la volonté pour tout un chacun de s’instruire, d’apprendre tout au long de sa vie !  Concept applicable à l’apprenant comme à l’enseignant…

On découvre que l’autoformation constitue une tradition ancienne de recherche en sciences humaines. « Self directed learning » dans un environnement anglo-saxon, « selbstgesteuertes lernen » dans un environnement germanique. En France, ce sont des universitaires marginaux qui ont introduit cette approche scientifique. Naturellement en lien avec l’université de La Sorbonne, Henri Déroche fut le créateur dès 1969 du Collège Coopératif que je découvrirais à Lyon en 1979. Une proposition à visée universitaire ouverte basée sur des pédagogies actives, une incitation à l'auto-formation accompagnée dans laquelle l'apprenant explore et construit des savoirs dans le cadre de son projet individuel relié aux projets collectifs auquel il collabore. C’est sans doute Gaston Pineau qui a apporté des pierres significatives dans les années 1980 en mettant en valeur les « récits de vie » comme objets de recherches universitaires pertinents. En s’appuyant sur les nombreux travaux de chercheurs québécois d’une par et de ceux de Jean-Jacques Rousseau d’autre part. Gaston Pineau propose un triangle de l'autoformation reposant sur trois pôles : éco- le monde ; hétéro- les autres ; auto- soi-même. Jean-Jacques Rousseau, s’appuyant, pour sa part, sur une théorie des trois maîtres : nature-hommes-choses.

Je fus profondément marqué par mon compagnonnage d’une dizaine d’années dans les années 1980, avec les universitaires institutionnalistes qui sévissaient à l’université nouvelle de Vincennes Paris VIII créé après les événements de 1968 par Edgar Faure alors ministre de l’Education Nationale. J’ai même collaboré aux recherches du sociologue institutionnaliste et écrivain, Rémy Hess,  auteur, entre autres, du « Temps des médiateurs ». Je fis partie des artisans utilisateurs de la méthodologie  « Recherche-Action ».  Une approche intellectuelle qui consiste à estimer que l'humain et le social, en tant qu'objets d'études, présentent des caractéristiques spécifiques qui appellent à la mise en place d'une méthode différente de celle qui a cours dans les « sciences dures » : intériorité, non-déterminisme et singularités. Elle implique dans le processus de construction de la recherche, aussi bien par le chercheur lui-même que par les acteurs participant à l'expérimentation et/ou acteurs de l’action observée et analysée. Pour moi ces approches pour analyser ce qui est de l’ordre de l’institué et ce qui est de l’ordre de l’instituant ont conforté mes bases acquises lors de stages organisés par Peuple et Culture sur l’entrainement mental…  Une pédagogie de l’action qui me conduit encore à ce jour à écrire cette contribution !  L’importance des systèmes de formations alternatives promues par les mouvements d’Education Populaire à une époque où, comme nous l’avons déjà constaté, une infime partie de personnes d’une tranche d’âge considérée atteignait les études secondaires et encore moins universitaires, est indéniable. « Observer, Comprendre, Agir » pour les uns, « Voir, Juger, Agir » pour la philosophie du mouvement JAC (Jeunesse Agricole Catholique) qui a joué un rôle important pour la promotion du monde agricole après guerre. L'autoformation apparaît ainsi comme un mode d'auto-développement des connaissances et des compétences par le sujet social lui-même, selon son rythme, avec l'aide de ressources éducatives et de médiation sociale les plus choisies possibles. 

3/ Quelles perspectives ? Être tout à la fois sociodidacte et autodidacte !

Les Institutions sont aptes à porter des projets innovants, à valoriser l’instituant. Nous l’avons vécu et analysé à partir des débuts de l’Enseignement Agricole Public entre 1965 et 1980. Instituant/Institué un débat à réhabiliter afin que tout individu, tout citoyen ait envie de se former lui-même et, qu’en même temps, il comprenne la nécessité d’apprendre aux côtés des autres y compris dans un contexte institutionnel comme celui propre à l’Ecole.

Avec l’arrivée en force des réseaux sociaux, des recherches par le net qui se sont substituées aux références du bon vieux Larousse ne sommes nous pas tous devenus des sociodidactes… Les apprentissages s’effectuent aussi par tous ces échanges informels qui laissent aussi libre cours à la diffusion de faux savoirs. Du coup ces nouvelles démarches institutionnelles, formelles et informelles ne redonnent-elles pas force et vigueur à une nouvelle approche de l’autodidactie de l’ordre des apprentissages méthodologiques et d’une nouvelle mise en valeur et perspective pour l’apprentissage des savoirs fondamentaux Lire-Ecrire-Compter. Chemin faisant chacun d’entre nous doit être encore plus que le passé, autonome, apte à discerner le vrai du faux…

  Le discours de la méthode

Dans la foulée des pionniers de l’Education Populaire, il convient de retrouver les voies et les moyens pour décrypter la complexité et la pertinence des informations dont nous sommes abreuvées ! Pour cela : 

-       Réhabiliter des opérations mentales que nous pratiquons usuellement sans le savoir : Enumérer-Décrire ; Comparer-Distinguer ; Classer-Définir

-       S’entrainer à se poser les bonnes questions : De quoi s’agit-il ? Où se situent les problèmes rencontrés ? (Aspects/points de vue) Pourquoi es-ce ainsi Causes/ Conséquences ?

-       Conserver une démarche éthique. Pour Camus « Un homme sans éthique est une bête sauvage abandonnée à ce monde » Personnellement et collectivement souvent de façon intuitive nous avons recherché inlassablement les conditions nécessaires et suffisantes pour entrainer, accompagner, à nos côtés les élèves, les adultes en formation sur la recherche d’une vie heureuse en réfléchissant de façon permanente sur la question des mœurs de notre temps. Notre morale fut donc proche de celle de Spinoza, une éthique qui vise à ce que l’Homme se libère de ses servitudes y compris affectives, à l’aide de la raison pour atteindre la plus grande autonomie possible.

A ce moment de ces réflexions, je salue avec beaucoup d’émotions deux fonctionnaires du Ministère de l’Agriculture qui ont marqué cette histoire et qui restent des modèles pour valider et valoriser l’autodidactie. Jean-François Chosson ouvrier chez Michelin à Clermont Ferrand qui terminera comme professeur d’Université en Sciences Sociales. Militant de l’Education Populaire, secrétaire général de Peuple et Culture il contribue a formé des étudiants en formation initiale et surtout en formation continue. Tout au long de son existence professionnelle et militante il sera un promoteur inlassable de l’entraiment mental. Pour lui cette méthode s'adresse à des « autodidactes soucieux d'acquérir, dans un délai limité, une formation intellectuelle de base ». Il s'agit pour eux « d'apprendre à penser » et aussi « d'intégrer la rigueur de l'esprit scientifique » pour « utiliser le raisonnement expérimental dans [...] la vie sociale ». 

Paul Harvois, instituteur, Inspecteur Jeunesse et Sports fut un haut fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, militant jusqu’à son dernier souffle y compris sur les questions environnementale (conseiller technique et vice président du Parc naturel des Cévennes, compagnon de route d’Edgar Pisani, il professait une pensée que j’ai fait mienne : «Marchant vers l’utopie, nous avons toujours eu les pieds sur terre, serviteurs de l’administration, gens de progrès, nous avons refusé les dichotomies politiciennes abusives. Formant des êtres libres et généreux nous sommes restés solitaires et solidaires. ». 

 

Conclusion : de la nécessité de poursuivre les apprentissages tout au long d’une vie.

L'autodidacte reste donc  une personne poursuivant une démarche solitaire car il est de plus en plus facile de trouver des ressources d'autoformation collective : groupe d'échange de savoirs, réseaux sociaux d'apprentissage... les réseaux d'échange réciproque de savoir et les apprentissages collaboratifs. Le sociodidacte comme l’autodidacte sont hier comme aujourd’hui et sans doute demain sont conduits au savoir par l’analyse et la compréhension de la pratique. C'est en réalisant les choses, donc en « mettant la main à la pâte » que l'autodidacte à partir de ses compétences innées et/ou acquises s’imprègne de cette nécessité d’approfondir de nouvelles connaissances. Une conjugaison mise en œuvre tout au long d’une vie pour croiser les savoir-faire, les savoirs-être et les savoirs.

« L’étude instruit l’enfance, embellit la vieillesse                                                                            Augmente le bonheur, console la détresse                                                                                                     Et contre l’ignorance, armant la vérité                                                                                                           Aux pièges de l’erreur, oppose sa clarté »

Avec ce quatrain républicain de l’An IV, (année 1797), comment, en 2022, rétablir une charte des Droits et Devoirs de l’enseignant comme de l’enseigné, de l’éducateur comme de l’éduqué, de l’entraineur comme du joueur ? Est-il possible de (ré)enchanter ces principes pour instruire le plus correctement possible les plus jeunes d’entre nous afin qu’ils s’inscrivent dans des démarches de formation tout au long de la vie. Une dynamique de plus en plus nécessaire pour apprendre à observer et comprendre le monde dans lequel nous vivons, pour devenir, être et rester des citoyens éclairés !

Derniers commentaires

20.11 | 15:12

Bonjour … Prochainement installé à Bagneres de Bigorre je souhaiterais devenir membre du Cafe Philo de Tarbes …. Je suis actuellement membre du Cafe Philo de Trouville sur Mer … Merci pour vos informa

25.08 | 13:43

Bonjour, j'aimerai participer aux Cafés Philo que vous organisez d'ici à la fin de l'année 2022. Pourriez vous m'indiquer la marche à suivre pour m'inscrire ?

merci d'avance,

Francesca GIANNONI

05.06 | 15:16

Merci bien !

05.06 | 12:51

Bonjour, ma première participation à Tarbes en philo me laisse un précieux souvenir. Je vous remercie pour le travail accompli par votre association.

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